Selon des études réalisées par des professeurs de nutrition sur des groupes de population: les uns ovo-lacto- végétariens (incluant œufs et lait), les autres végétaliens (ne consommant aucun produit animal), les deniers enfin à nourriture carnée, nous avons pu savoir que dans les trois cas, l’individu reçoit une quantité de protéine supérieure au minimum recommandé. Plus exactement, les consommateurs de viande prennent le double de l’apport recommandé.

Comment peut-on présenter les protéines?

En chimie, ces protéines dont nous parlons se présentent comme des constructions moléculaires complexes de différentes sortes dont les acides aminées sont les briques. La digestion démolit les édifices et les briques se trouvent libérées, puis utilisées selon leur nature par notre organisme pour sa croissance, son entretien, ses réparations.

La source des acides aminées essentielles

Il est à noter que la prise moyenne de protéine des végétariens et des non –végétariens en pourcentage dépasse la moyenne recommandée. Ceci s’explique par la fait que notre corps peut fabriquer lui-même de ces précieux briques (les acides aminées non essentiels), mais il est d’autres acides aminées qu’il doit recevoir dans sa nourriture, car il se révèle incapable d’en faire la synthèse : ce sont les acides aminées essentiels.

Opter pour le régime végétarien

D’un point de vue nutritionnel, la source de la protéine est différente : qu’elle soit d’origine végétale ou animale, peu importe, ce qui compte c’est son efficacité. Il est peu probable qu’une déficience en protéines se développe chez un individu dont l’alimentation à base de fruits, céréales et légumes apporte une ration calorique suffisante. Des travaux conduits dans plusieurs universités démontrent que le régime végétarien permet  en effet une croissance suffisante.