Le cancer du col de l’utérus
Le cancer du col de l’utérus est un des cancers les plus fréquents chez la femme, il vient d’ailleurs tout juste après le cancer du sein. Ce cancer apparaît dans la majorité des cas chez la femme non encore ménoposée et ne peut-être uniquement causé que par l’infection au virus du papillome humain.
Les facteurs de risque
Le virus du papillome humain ou VPH est une infection sexuellement transmissible (IST) des plus courantes dans le monde et elle peut se transmettre après un contact direct c’est-à-dire lors de relation vaginales, orales ou anales. Normalement, le système immunitaire s’en débarrasse tout seul, le virus disparaît alors de lui-même. Il existe cependant des facteurs qui peuvent faire que le risque de contracter ce cancer augmente. C’est le cas par exemple quand les défenses immunitaires de la femme sont faibles, quand elle a plusieurs partenaires sexuels, quand elle a commencé à avoir des relations sexuelles trop jeune…
Les manifestations
Pour savoir si l’on a contracté ou non ce virus, certains symptômes peuvent nous signaler notamment : des pertes de sang (métrorragies), des leucorrhées (pertes blanchâtre) indolores. Cependant, il est toujours conseillé de prendre un rendez-vous chez le gynécologue au moins une fois par an à partir de 15ans pour ne pas avoir de mauvaise surprise. Un frotti cervicovaginal pourra alors être effectué et cela permettra de détecter si oui ou non contamination il y a.
Le vaccin
Le vaccin contre le cancer du col de l’utérus est parmi les plus innovants. En effet, contrairement aux autres vaccins, ce n’est pas le virus qui est injecté mais des particules synthétiques qui lui ressemblent. Ces dernières inciteront la réponse immunitaire. Elle est recommandée pour les jeunes filles de 14 ans et plus pour mieux les protéger avant qu’elles ne soient infectées.
Ainsi, pour se protéger de ce cancer, les meilleurs moyens restent le dépistage et la vaccination.